"Or les études prédisent que, à l’horizon 2030, la demande de germanium va doubler, celle de dysprosium et de tantale quadrupler, et celle de palladium quintupler. Le marché du scandium pourrait être multiplié par neuf, et celui du cobalt par… vingt-quatre ."
"L’unité de la Commission européenne en charge des matières premières dresse une carte des zones de production des métaux rares dans le monde. On y apprend que l’Afrique du Sud est un important producteur de platine et de rhodium, la Russie de palladium, les États-Unis de béryllium, le Brésil de niobium, la Turquie de borate, le Rwanda de tantale, la République démocratique du Congo (RDC) de cobalt… Toutefois, c’est des mines chinoises que proviennent la majorité de ces métaux. C’est le cas de l’antimoine, du germanium, de l’indium, du gallium, du spath fluor, du graphite, du tungstène, et surtout des rois des métaux verts, ceux qui, à cause de leurs stupéfiantes propriétés électromagnétiques, optiques, catalytiques et chimiques, surpassent tous les autres en performance et en renommée : les terres rares. Il s’agit d’une grande cousinade de 17 éléments affublés de noms aussi exotiques que scandium, yttrium, lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, lutécium et prométhium ."